Dans une ère où tout va extrêmement vite avec les technologies modernes, comme l’intelligence artificielle, nous oublions souvent que notre cerveau, lui, reste inchangé, sans mémoire supplémentaire. Nous le surchargeons d’informations multiples, le stimulons de diverses manières et lui demandons peut-être un peu trop chaque jour.
Il reste encore du chemin à parcourir pour développer une culture du ralentissement, afin de reposer notre cerveau et prendre soin de nous. Des tabous persistent concernant la santé mentale et le fait de vouloir prendre du temps pour soi. Il nous arrive même d’avoir des jugements envers soi-même lorsque nous souhaitons ralentir.
Parfois, notre corps nous envoie des signaux indiquant qu’il en a assez! Nous aurions avantage à ralentir avant que notre corps ne décide pour nous et nous impose un rythme.
Il existe évidemment plusieurs autres façons de contribuer à un changement et à l’instauration de nouvelles habitudes. Pour faciliter la démarche, il peut être utile de commencer doucement, un petit pas à la fois.
Chaque geste compte! Il faut du temps pour intégrer une nouvelle habitude, un nouveau comportement, mais avec de la patience et de la bienveillance, c’est possible!
Il est certain qu’il n’existe pas une recette unique pour ralentir et mieux se sentir, il y en a des tonnes! Tout le monde n’a pas nécessairement les mêmes opportunités de prendre une semaine de vacances chaque mois ou de partir en voyage… Il est donc nécessaire de trouver des moyens simples, économiques et accessibles pour décrocher des tâches quotidiennes et se réserver des moments, même minimes, pour recharger nos batteries.
De nombreuses conséquences indésirables peuvent survenir, telles que le stress chronique, les problèmes de santé mentale (dépression, burn-out, anxiété…), les problèmes de santé physique (maladies, troubles du sommeil, troubles digestifs…), etc.
Saviez-vous que le repos fait partie des besoins humains fondamentaux, juste après le besoin d’oxygène?
Est-ce que cela signifie que le repos est aussi important pour le cerveau que l’oxygène? La réponse est oui, sans contredit. Le repos ne fait pas uniquement référence au sommeil, mais bien au repos de notre corps dans son entièreté, cerveau inclus.
Une période de repos par jour minimum du cerveau serait idéale.
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Dans le même ordre d’idée, voici un balado de 15 minutes qui pourrait vous intéresser (à mon avis, bien investi). Si vous ne connaissez pas Sonia Lupien, c’est le moment idéal pour faire sa connaissance. Assurez-vous d’être disposé et disponible pour l’écouter… ne faites que l’écouter et ne faites rien d’autre en même temps, sauf respirer de l’oxygène bien sûr!
Comment prendre soin de son cerveau… comme on le fait avec son corps, avec Sonia Lupien
Mardi 15 octobre 2024
Un esprit sain dans un corps sain est un dicton avec lequel Sonia Lupien est en parfait accord. La spécialiste en neurosciences ajoute qu’il faut toutefois se soucier de la santé de son cerveau autant, sinon davantage, que celle de son corps. Elle propose quelques astuces pour prendre soin de ce merveilleux organe.
Beaucoup de gens croient que leur cerveau est invincible et qu’il est capable de tout faire sans se fatiguer, dit Sonia Lupien, qui pense que cette croyance magique provient en partie du mythe très populaire selon lequel le cerveau n’utilise que 10 % de ses capacités réelles.
Cette fausse croyance est dangereuse, car elle pousse les gens à surutiliser leur cerveau.
« La surcharge mentale est induite par la fragmentation constante de notre attention. De nos jours, on passe notre temps à faire du multitâche et à passer rapidement d’une tâche à l’autre. »
— Une citation de Sonia Lupien
La spécialiste en neurosciences explique au micro de Pénélope que réguler nos émotions, bien dormir et cesser de fragmenter notre attention sont quelques astuces qui aident à préserver la santé de notre cerveau.
Source : RADIO-CANADA Ohdio
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Si vous avez des inquiétudes ou des préoccupations concernant votre santé physique ou mentale, ou face à la surcharge mentale, n’hésitez pas à demander du soutien ou à consulter un spécialiste de la santé et/ou des services sociaux (médecin, psychologue, psychothérapeute, travailleur social, ergothérapeute…).
Si vous n’arrivez pas à ralentir seul, demandez du soutien!
Dans notre corps, le cerveau est un organe essentiel dont nous ne pouvons pas nous passer. Prenons-en soin et incitons les autres à faire de même.
Ralentissons notre rythme à l’unisson!
Texte rédigé par Isabelle Dallaire, travailleuse sociale et personne-ressource du réseau des veilleurs